Une main robotique molle est pouvant battre un jeu vidéo.

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Les spécialistes de la robotique de l’université du Maryland ont créé une main robotique flexible imprimée en 3D.

Jusqu’à présent, l’un des principaux problèmes des mains robotisées est qu’elles manquent de la dextérité nécessaire pour effectuer certaines tâches.

Des chercheurs ont créé une main robotique souple suffisamment agile pour jouer au jeu vidéo Nintendo Super Mario Bros. et gagner.

Le domaine de la robotique douce consiste à créer des robots souples et gonflables alimentés par l’eau ou l’air plutôt que par l’électricité.

Les chercheurs s’intéressent de près aux robots mous, car ils possèdent des capacités inhérentes de sécurité et d’adaptabilité, ce qui les rend particulièrement intéressants pour des applications telles que les prothèses et les dispositifs biomédicaux.

Le contrôle des fluides dont les robots mous ont besoin pour se déplacer constitue l’un des principaux défis des chercheurs dans ce domaine.

L’équipe a toutefois réalisé une percée en imprimant en 3D des robots mous entièrement assemblés avec des circuits fluidiques intégrés en une seule étape.

Autrefois, chaque doigt d’une main robotique souple devait avoir sa propre ligne de commande, ce qui limitait sa portabilité et son utilité.

En utilisant l’impression 3D, les chercheurs ont pu créer une main robotique souple avec des transistors fluidiques intégrés capables de jouer à la Nintendo en fonction de la pression exercée.

Les chercheurs ont fait la démonstration d’un circuit fluidique intégré qui permet à la main de fonctionner en réponse à la force d’une seule entrée de commande.

Une faible pression amène le doigt à appuyer sur la manette Nintendo pour faire marcher Mario, tandis qu’une pression plus élevée fait sauter le personnage.

Un logiciel permet de passer de manière autonome de l’arrêt à la pression faible, moyenne et élevée, ce qui permet à la main du robot de terminer le premier niveau du jeu vidéo en moins de 360 secondes.

Afin de surmonter les obstacles antérieurs au fonctionnement des circuits fluidiques, l’équipe a utilisé l’impression 3D PolyJet, comparable à l’utilisation d’une imprimante couleur, mais avec de nombreuses couches d’encre multi-matériaux empilées les unes sur les autres.

En un jour, avec un travail minimal, les chercheurs ont pu passer d’un démarrage précipité de l’imprimante 3D à un robot souple complet comprenant tous les actionneurs souples, les éléments du circuit fluidique et les caractéristiques du corps.

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