Accueil INFOS Une étude révèle les processus cachés àl’œuvre dans les étoiles.

Une étude révèle les processus cachés àl’œuvre dans les étoiles.

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On sait que les étoiles massives terminent généralement leur vie par des explosions de supernova. De ces explosions naissent les éléments que nous connaissons dans le tableau périodique.

Les astronomes affirment que la façon dont les noyaux élémentaires se mélangent à l’intérieur de ces énormes étoiles a un impact significatif sur la compréhension de l’évolution des étoiles avant leur explosion. Savoir comment ces noyaux élémentaires se mélangent dans les étoiles massives est l’un des mystères les plus importants pour les scientifiques qui étudient leur structure et leur évolution.

Grâce à des observations d’ondes provenant des profondeurs de leur intérieur, un groupe de chercheurs dirigé par May Gade Peterson a pu mesurer le mélange interne d’une collection d’étoiles massives.

Cette technique avait déjà été utilisée auparavant, mais c’est la première fois qu’elle est appliquée à un grand groupe d’étoiles à la fois. Les chercheurs savent que elles passent la majeure partie de leur vie à fusionner l’hydrogène en hélium au cœur de leur noyau.

La fusion dans les étoiles particulièrement massives est fortement concentrée au centre et conduit à un noyau convectif turbulent qui ressemble à une marmite d’eau bouillante.

Grâce à la convection et à d’autres processus, notamment la rotation, les cendres d’hélium sont retirées du noyau et remplacées par de l’hydrogène provenant de l’enveloppe de l’étoile, leur permettant ainsi de vivre plus longtemps que prévu.

Selon les astronomes, le mélange provient de divers phénomènes physiques, dont la rotation interne et les ondes sismiques internes qui excitent le plasma dans le noyau de convection. Cette théorie a été décrite comme n’étant pas limitée par les observations, en raison de la profondeur de l’étoile.

Les scientifiques ont utilisé l’étude des oscillations stellaires pour sonder directement l’intérieur de l’étoile et faire des comparaisons avec les prédictions des modèles stellaires.

Grâce à l’astérosismologie, les scientifiques ont pu déduire le mélange interne d’un ensemble d’étoiles. Selon les scientifiques, c’est la première fois que cela a été fait et cela a été rendu possible par un nouvel échantillon d’étoiles B 26 à pulsation lente dont les oscillations stellaires ont été identifiées.

Ces étoiles ont toutes été découvertes par la mission Kepler de la NASA. Les observations futures seront effectuées à partir des données recueillies lors de la mission TESS de la NASA.

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