Des astronomes ont découvert un nouveau trou noir appelé “La Licorne”, à la fois l’un des plus petits trous noirs jamais enregistrés et l’un des plus proches de la Terre.
Ce trou noir a été surnommé “La Licorne” en partie parce qu’il a été découvert dans la constellation de Monoceros (la licorne) et en partie parce qu’il est unique. Les chercheurs disent que lorsqu’ils ont examiné les données relatives au trou noir, ils ont constaté qu’il avait environ trois fois la masse du soleil.
Ceci est une masse très faible pour qu’un tel phénomène se produise, et très peu de trous noirs de cette masse ont été découverts dans l’univers. À l’échelle cosmique, la licorne est également très proche, à 1 500 années-lumière, ce qui la place à l’intérieur de la Voie lactée. Selon les chercheurs, le trou noir semble être le compagnon d’une étoile géante rouge.
Bien que les scientifiques ne puissent pas voir le trou noir lui-même, ils peuvent voir son étoile compagne, qui a été bien documentée par plusieurs télescopes. Les données sur la géante rouge sont largement disponibles mais n’ont pas été analysées comme l’ont fait les chercheurs. En analysant les données, les chercheurs de l’équipe ont remarqué que quelque chose qu’ils ne pouvaient pas voir semblait être en orbite autour de la géante rouge, provoquant un changement de l’intensité de la lumière en différents points de son orbite d’origine.
On appelle ce phénomène d’attraction la distorsion de marée, et l’une des explications possibles est un trou noir. Les trous noirs dont la masse est inférieure à cinq fois celle de notre soleil font partie d’un groupe qui se situe dans une fenêtre appelée “écart de masse”. Selon les chercheurs, tout comme la gravité de la lune déforme les océans sur Terre, produisant de grandes marées, la gravité du trou noir déforme l’étoile, lui donnant une forme de ballon de football avec un axe plus long que l’autre.
Pour les chercheurs, l’explication la plus simple de ce phénomène serait qu’un potentiel orifice Les scientifiques ont pu estimer la masse du trou noir en se basant sur la vitesse de la géante rouge, la période de l’orbite et la façon dont la force de marée déforme l’étoile.
