Une idée des ingénieurs de l’université de Stanford vise à changer la façon dont les drones atterrissent en utilisant des griffes pour qu’ils puissent se poser dans les arbres comme les oiseaux.
Et le résultat est ce que vous pouvez voir sur cette image, à savoir un drone avec quatre hélices et des pattes en plastique imprimées en trois dimensions.
Depuis des milliers d’années, le vol des oiseaux fascine les gens – comment ils se perchent. Leurs atterrissages ne font peut-être pas l’objet du même battage médiatique, mais la façon dont les oiseaux se perchent et s’accrochent aux objets peut être tout aussi spectaculaire.
Une nouvelle étude a examiné la mécanique des pattes et des pieds des oiseaux pour créer des trains d’atterrissage robotisés.
Inspirés par les aviateurs naturels, les scientifiques se sont inspirés de l’anatomie et des données de vol des faucons pèlerins et des perroquets pour modéliser les atterrissages des oiseaux en tenant compte de variables telles que l’angle et la distance par rapport à un objet. Ils ont conçu une paire de pattes flexibles avec des pieds de préhension.
Par la suite, ils ont mis en place un système de rails qui lançait SNAG sur des perchoirs naturels et synthétiques, mesurant ses performances en fonction de l’impact de l’orientation et de la vitesse.
Elles ont également lancé des objets sur les pieds pour tester leur capacité de préhension. Enfin, ils ont emmené SNAG dans la nature Ils ont fixé manuellement les pattes à un quadcoptère, en dirigeant le robot aérien vers des branches d’arbres.
Avant d’allumer ses programmes d’atterrissage Après avoir imprimé en 3D et testé plus de 20 versions, les chercheurs ont trouvé le design qu’ils recherchaient Des dents d’atterrissage, imitant une cheville, un tendon lui permettent de se verrouiller en place et de sécuriser son perchoir en moins de 50 millisecondes ; trois fois plus rapide que le clignement d’un œil.
Un accéléromètre dans le pied aide le robot à s’équilibrer en lui indiquant la direction à suivre pour descendre.
Entre-temps, un ressort à la base du robot absorbe la force de l’atterrissage, la transférant aux pieds du robot pour une prise encore plus ferme. Le robot permet d’étudier les atterrissages des oiseaux d’une manière qui ne peut être faite avec de vrais oiseaux.
Ils ont testé différentes dispositions d’orteils de faucons pèlerins et de perroquets pour voir si l’une d’entre elles était mieux adaptée à l’atterrissage.
Les performances du robot étaient équivalentes avec les deux dispositions.
Cela suggère qu’aucune disposition des orteils n’était plus bénéfique que l’autre en termes d’évolution.
Dans de futures études, les scientifiques espèrent pouvoir mieux programmer le robot afin qu’il puisse s’orienter et atterrir indépendamment du contrôle humain.
Les doigts et les jambes de SNAG ne sont pas motorisés, ce qui les rend particulièrement utiles pour la surveillance de l’environnement, puisqu’ils peuvent aider à faire atterrir et à équilibrer le robot volant sans utiliser de pièces lourdes et énergivores. Cette technologie pourrait créer une fenêtre sur l’étude des habitats.