Les toilettes publiques créent des «nuages» remplis de virus et les couvercles n’aident pas beaucoup

308
les-toilettes-publiques-creent-des-«nuages»-remplis-de-virus-et-les-couvercles-n’aident-pas-beaucoup

L’été dernier, une étude a été publiée qui a révélé que des toilettes à chasse d’eau pouvaient disperser le SRAS-CoV-2, le virus à l’origine du COVID – 19, dans de petites particules d’aérosol dans l’air. Une nouvelle étude de la Florida Atlantic University s’appuie sur cela, rapportant que l’installation de couvercles sur ces toilettes publiques peut encore être inadéquate pour se protéger contre ce risque potentiel pour la santé.

Un certain nombre d’études ont trouvé des preuves qu’un petit pourcentage du virus SRAS-CoV-2 peut survivre à travers le tractus gastro-intestinal et rester détectable dans les échantillons de selles / d’urine prélevés sur des patients. C’est un problème en ce qui concerne les toilettes publiques, qui présentent généralement plusieurs aspects qui augmentent le risque de propagation du virus: toilettes sans couvercle, chasse d’eau à haute pression et systèmes de ventilation potentiellement médiocres.

Les chercheurs citent un certain nombre d’autres préoccupations liées aux toilettes publiques, notamment leur nature généralement surpeuplée et le nombre de personnes qui les visitent. En utilisant des conditions de ventilation normales, les chercheurs ont étudié les petites gouttelettes qui résultent de la chasse d’urinoir et des toilettes, constatant que ces endroits publics peuvent «servir de foyers pour la transmission de maladies aéroportées».

Le SRAS-CoV-2 n’est que l’un des nombreux virus qui pourraient potentiellement être transmis par des particules en aérosol dans les salles de bains, rejoignant d’autres comme le norovirus. Bien que les couvercles des toilettes aident à réduire les «nuages» d’aérosols causés par le rinçage, l’étude a révélé qu’ils ne suffisent pas à eux seuls à offrir une protection contre une éventuelle transmission.

Le co-auteur de l’étude, Manhar Dhanak, Ph.D., a expliqué:

L’étude suggère que l’intégration d’une ventilation adéquate dans la conception et le fonctionnement des espaces publics contribuerait à prévenir l’accumulation d’aérosols dans les zones à forte fréquentation telles que les toilettes publiques. La bonne nouvelle est qu’il n’est pas toujours nécessaire de réviser l’ensemble du système, car la plupart des bâtiments sont conçus selon certains codes. Il peut s’agir simplement de rediriger le flux d’air en fonction de la disposition des toilettes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici