L’équipe de la NASA joue dans 16 tonnes de régolithe lunaire simulée.

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L'équipe de la NASA joue dans 16 tonnes de régolithe lunaire simulée.
L'équipe de la NASA joue dans 16 tonnes de régolithe lunaire simulée.

Les membres de l’équipe de la NASA s’amusent dans 16 tonnes de régolithe lunaire simulé.

L’un des principaux défis des missions sur la Lune est de traiter le régolithe lunaire, fin et pulvérulent, qui se trouve à la surface de la Lune.

La NASA a constaté à l’époque d’Apollo que le régolithe lunaire se collait à tout et qu’il était très difficile de l’enlever.

En vue de préparer le retour de l’homme sur la surface lunaire dans le futur, la NASA mène des recherches pour trouver différentes méthodes de traitement du régolithe lunaire.

L’une des plus grandes préoccupations concernant le sol lunaire est la façon dont il pourrait être soulevé lorsque le vaisseau spatial utilise ses propulseurs pour ralentir sa descente et se poser sur la surface.

Comme les gaz d’échappement des moteurs remuent le régolithe, la NASA craint que cela ne déstabilise l’atterrisseur ou n’endommage les instruments.

Les chercheurs du Centre spatial Kennedy mènent actuellement des expériences sur 16 tonnes de régolithe lunaire simulé, appelé Black Point-1 ou BP-1.

Les chercheurs utilisent cette quantité massive de sol lunaire simulé pour comprendre l’interaction entre le panache et la surface, qui décrit comment le panache d’échappement de la fusée affectera la surface de la lune pendant l’atterrissage.

La NASA est préoccupée par le régolithe car ce matériau est très abrasif, avec des particules comportant de nombreuses roches broyées de forme irrégulière et des angles vifs.

Lors de l’examen de BP-1, la NASA l’a comparé au régolithe lunaire réel récupéré lors de missions passées et à plusieurs autres simulants.

L’agence spatiale a constaté que les propriétés de BP-1 sont similaires à celles du régolithe lunaire réel et d’autres simulants. BP-1 tire son nom de sa source : la coulée de lave de Black Point, dans le nord de l’Arizona.

La NASA utilise ce site pour simuler la surface de la Lune, et ce depuis l’ère Apollo. Le même site est également utilisé pour simuler la surface de Mars.

Les recherches sur les interactions entre le panache et la surface se poursuivent à la NASA, et des expériences plus nombreuses et plus importantes sont prévues à l’avenir.

La NASA affirme avoir pris des précautions dans les environnements de test utilisant le simulant pour s’assurer que les particules très fines ne sont pas inhalées.

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