Des archéologues découvrent des pots en argile vieux de 3500 ans qui contenaient du miel autrefois

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Dans le cadre de fouilles menées dans le centre du Nigeria, des archéologues ont découvert des morceaux de poterie en terre cuite, dont certains remontent à 3 500 ans.

Ces morceaux de poterie prouvent directement que les gousses contenaient autrefois du miel, considéré comme le plus ancien édulcorant connu de l’humanité.

Les chercheurs analysent les résidus trouvés dans les tessons et ont trouvé des composés de cire d’abeille suggérant que les rayons cireux ont pu être chauffés dans des récipients pour séparer le miel.

Cette découverte est passionnante pour l’archéologie car elle illustre des preuves directes en Afrique subsaharienne liées aux abeilles et à l’apiculture, ce qui n’existait pas auparavant.

Les tessons de poterie sont associés à la culture Nok, une civilisation qui a vu le jour vers 1500 avant J.-C. et a survécu pendant environ 1500 ans.

La culture Nok est connue pour ses sculptures élaborées en terre cuite, qui comptent parmi les plus anciennes figurines connues en Afrique.

La culture s’est développée à une époque et dans un lieu où les premiers agriculteurs et cueilleurs coexistaient, mais on ne sait pas si les Nok avaient domestiqué des animaux ou non, s’ils étaient principalement des chasseurs.

Des scientifiques travaillent sur le site pour tenter d’en apprendre davantage sur cette culture à partir d’artefacts, notamment sur les aliments qu’elle consommait. Les scientifiques examinent régulièrement les restes alimentaires pour en savoir plus sur la recherche de nourriture, la chasse et les pratiques agricoles dans une région.

En général, ils recherchent des os d’animaux dans le sol, mais sur les sites du centre du Nigeria, le sol acide ne préserve pas les restes d’animaux.

Ceci a conduit les chercheurs à étudier les tessons de poterie, dont plus de 450 pièces ont été découvertes jusqu’à présent.

Environ un tiers des morceaux de poterie découverts contenaient des lipides complexes présents dans la cire d’abeille.

Ils pensent que la cire d’abeille a été piégée dans les pores du récipient lorsqu’elle a fondu pendant le chauffage ou qu’elle a été absorbée par la poterie pendant le stockage des alvéoles.

Les chercheurs soulignent que les lipides stables de la cire d’abeille pourraient se conserver pendant des milliers d’années.

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